Après une nuit réparatrice, nous partons visiter le monastère de Santa Catalina, un des édifices religieux les plus fascinants du pays. Construit au XVIe siècle, ce complexe de 20000 m² constitue une citadelle au cœur de la ville. Les jeunes filles pouvaient intégrer le convent dès l'âge de 12 ans, les parents aisés, y envoyaient souvent la deuxième de leur fille après avoir marié la première. Jusqu'à 16 ans, la jeune femme était en apprentissage, à 16 ans elle faisait ses vœux et restait toute sa vie dans le monastère, sans pouvoir sortir. Elle avait des servantes, des biens selon les moyens de la famille qui payait tout. Les sœurs pouvaient partager une maison ou en posséder une pour elles seules. Elles priaient sept fois par jours et le reste de leur temps, pouvaient s'adonner aux loisirs de leur choix. Seulement, au XXe siècle, le pape ordonna aux sœurs de faire vœu de pauvreté, ainsi, les maisons furent abandonnées et les femmes devaient dormir dans un dortoir, manger dans une salle commune en silence, et ne rien posséder. 
Ce soir là, nous retrouvons Pierre, un allemand rencontré au Machu Picchu avec qui nous passons une très bonne soirée dans un bar d'Arequipa.