Nous nous levons encore
bien tôt pour prendre la route au levé du jour. Nous commençons la journée par
un café de la mamie d'en face qui n'a pas compris que le café moulu devait être
filtré...

Nous partons ensuite à
pied car aucun véhicule ne repasse dans cette direction aujourd'hui. Nous avons
huit kilomètres jusqu'au croisement de la route de Sucre ou quinze kilomètres
jusqu'au prochain village, Pucara, au cas où ne ne croiserions pas de bus.

Les paysages sont splendides, nous avons beaucoup de chance, il fait un temps magnifique
mais nous n'avons pas trop chaud grâce à l'ombre de la montagne. Nous entendons
des centaines d'oiseaux et nous les voyons passer au dessus de nous, se sont
des perroquets verts, certains à la tête bleu, d'autres rouges, le spectacle
est grandiose!


Nous avons tout le loisir
de les observer et de les photographier dans un champs de maïs dont ils
raffolent.

La piste ne cesse de
monter et nous mettons deux heures trente pour faire les huit kilomètres, le
premier bus est déjà passé donc nous continuons jusqu'à Pucara pour encore une
heure trente.

Arrivés au village nous
souhaitons manger quelque chose mais nous n'avons pas le temps de nous assoir
car un bus arrive à ce moment et il s'agit de ne pas le louper, c'est peut être
le dernier de la journée, "quien sabe ?"

Il reste deux places pour
nous, encore un coup de chance, nous repartons pour un temps indéfini sur la
piste.

Nous faisons une halte à
Vallegrande deux heures plus tard et achetons un œuf dur chacun avec une
patate.

Nous arrivons à Samaipata
vers dix sept heures et prenons un vrai café dans un bar français avant de
retourner au Jardin et de retrouver notre maison, notre chambre étant
disponible, nous nous sentons comme chez nous!

Une bonne douche chaude
et nous partons déguster une bonne pizza chez le meilleur pizzaïolo de la
ville. Là, nous tombons sur Steeve rencontré avant qui nous invite à aller chez
lui échanger des films. Il habite à côté de Samaipata, dans les hauteurs, nous
parlons longuement et regardons un super reportage, "Samsara".