Réveil à 5h, comme tous les matins mais la pluie tombe encore à l'extérieure de la tente, nous restons une petite heure à écouter les gouttes s'écraser sur la toile et profitons de ce temps précieux pour prolonger encore un peu nos rêves si fragiles qui au moindre bruit plus fort pourraient s'envoler et nous laisser dans le doute de ce qui aurait pu se passer... Non pas que la journée aurait été moins bonne, mais il est toujours plus agréable de connaitre la fin de son rêve, surtout quand il s'agit d'un bon rêve. 
Nous finissons donc par nous lever et pendant que Josselin démonte la tente, je prépare notre petit déjeuner qui c'est bien connu est le repas le plus important de la journée! Nous voici donc prêts en moins d'une heure, ce qui est plutôt bien et sacrément motivés pour attaquer une côte de trois heures. En chemin, nous croisons peu de gens, nous doublons un allemand ex-soixante-huitard et rattrapons ses camarades avant le sommet. Nous regardons le ciel dans l'espoir d'apercevoir un condor comme Josselin et Yam ont eu la chance d'en admirer un à l'aller. Il est déjà 10h30 quand nous repartons sur la piste et traçons la route sur les dix kilomètres qu'il nous reste pour retourner au village de Cachora, remanger une bonne truite après avoir supporter cinq jours de pâtes et de riz et trouver un transport pour le retour. 
Dans le premier taxi qui nous conduit à la route, une vieille femme essaie de me convertir au christianisme après que je lui avoué ne pas croire..
Dans le mini bus pour Cuzco nous sommes pliés de rire grâce à deux mémés qui sont un sketch par leu simple présence, elles veulent absolument être à côté et du fait changent de place toutes les personnes du collectivo, prennent beaucoup de place avec leur jupons immenses et leur chapeaux très haut, s'endorment l'une sur l'autre et se montent dessus pour sortir du bus et faire une pause pharmacie après avoir vomis dans leur sac.. A l'arrivée, c'est le scandale quand elles apprennent que nous nous arrêtons au terminal de l'agence de bus et non pas au terminal terrestre et refusent de payer! 
Nous arrivons à Cuzco en joie de retrouver cette jolie ville, notre charmant hôtel et ses habitants. Nous avons la chance de retrouver Marc et Janik à qui nous racontons nos péripéties!