Ici, au Paraguay, vivent les guaranis, ils sont également présents dans les régions amazoniennes du Brésil, d'Argentine et de Bolivie, ils représentant environ 80 000 personnes. Une étude de 2014 révèle qu’une tribu brésilienne, les Guarani-Kaiowá, détient le taux de suicide le plus élevé au monde, du fait qu'ils ont été expulsés de leurs terres transformées en fermes d’élevage et en plantations de canne à sucre.
A l'origine, les Guaranis, occupait 8000 hectares 
de forêts dans le Mato Grosso do Sul actuel. Expulsés par les planteurs de soja et les éleveurs de bétail, les 30 000 Guarani restants vivent dans des campements surpeuplés. Après le scandale, en 2004, de la mort de 21 enfants, un programme alimentaire avait été mis en place pour aider les familles les plus démunies. Aujourd'hui ce peuple est dépendant de cette aide. 
De rares Indiens guaranis ayant échappé à l'assimilation vivent encore en tribu, dans la jungle du Nord Paraguay. Mais leur territoire, menacé de déforestation, se réduit considérablement. Peuple semi-nomades, les Guarani se déplaçaient autrefois à la recherche de terres fertiles.
Nous sommes à Asuncion dans un hôtel très sympathique tenu par une mamie, on se sent un peu comme chez nous ! Ici il n'y a pas de touriste, les occupantes sont toutes des américaines en stage de deux ans au Paraguay pour aider à la reforestation. 
Aujourd'hui nous nous promenons dans un joli quartier qui ne ressemble en rien à l'Amérique latine, fait de petites ruelles colorées puis, nous allons vers le centre et au musée ethnographique. 
Nous cherchons désespérément un pantalon léger chacun dans notre style pour abandonner ceux que nous ne supportons plus, mais ne trouvons rien dans ces friperies démodées !